Banquier, métier à risques.....
vendredi 10 octobre 2008

Il était une fois un petit couillon qui s'est retrouvé interdit bancaire, et en position de grave surendettement.
Il était fidèle à sa banque depuis une bonne quinzaine d'années, et avait pris l'habitude de faire confiance à ses employés pour la gestion de son maigre patrimoine. Quand on lui disait : "Ne faites pas ça, mais plutôt ça, il plongeait aveuglément". Quand, par exemple, on lui proposa un compte de crédit, il accepta, persuadé que la personne en charge de son compte lui signalerait tout problème. Il croyait également au ton bienveillant et amical utilisé dans tout échange avec lui.
Tout se passait bien tant que ses comptes restaient gentiment positifs. Or, un beau (ouh, la mauvaise expression...) jour de septembre, mon petit couillon découvrit le pot aux roses (devrais-je dire "pot aux épines"???): Sa tendre et chère avait fait jouer la cavalerie des prêts à court termes, sans lui en parler, espérant faire face seule à quelques difficultés financières. Malheureusement, la poisse s'en était mélée, et d'imprévu en gros frais inévitable, le couple s'était retrouvé devant des remboursements représentant presque le double de ses revenus.
La seule réponse de la banque, consultée immédiatement, a été "nous ne pouvons pas vous aider". Non, nous ne pouvons pas faire de rachat de crédit, parce que vous êtes interdit bancaire. Il était pourtant évident qu'un prêt sur un plus long terme aurait ramené les échéances à une somme compatible avec les revenus du couple. Bien entendu, ce prêt aurait pu être assorti de précautions pour que le problème ne risque pas de se reproduire. Mon petit couillon ne demandait pas mieux que de se plier à quelques contraintes pour sortir de ce guépier !
Et un peu à la fois (oh, il a suffi de quelques jours...), il a mesuré la duplicité de sa banque: Chaque tentative de prélèvement non honorée se solde par un prélèvemenr par la banque d'une vingtaine d'Euros (ben oui, les frais de gestion!!!!).. En outre, pour ce faire, la banque ne respecte pas la limite de déficit autorisé, bien entendu, ce qui lui permet de prélever aussi des agios pour déficit excessif.
Par ailleurs, une utilisation frauduleuse de sa carte avait poussé mon petit couillon à écrire à sa banque pour obtenir un remboursement, prévu par la loi et couvert par l'assurance souscrite sur ca carte. Pas de réponse, pas plus qu'à une lettre de rappel trois semaines plus tard.
Le responsable d'agence, lors d'une entrevue demandée et obtenue en décembre à la suite de ce mutisme, lui promit que le remboursement serait effectué avant la fin Janvier. Les mois passèrent, sans aucune réaction de la banque. Mon petit couillon s'est lassé, d'autant plus que la vie courante lui apportait son lot journalier d'occupations.
Deux ans plus tard, à l'occasion de la découverte se son surendettement, cette affaire a refait surface. Il s'est empressé de demander à nouveau le remboursement.
Et là, à son grand étonnement, il s'est entendu dire pour la première fois depuis le début de l'affaire "Mais nous ne pouvons rien faire tant que vous n'avez pas porté plainte "!
Sa réponse fut, on s'en doute : "OK. Je vais porter plainte de ce pas", ce à quoi il lui fut rétorqué par la banque : "Oh, après deux ans, il est trop tard". Néanmoins, il s'en fut au commissariat qui lui dit que la plainte pouvait être déposée pandant au moins trois ans .... Passons sur une erreur de date dans le texte, même si l'intitulé de la plainte faisait état des dates correctes, et pour laquelle le directeur d'agence exigea un correctif à la plainte... Donc mon petit couillon s'est retrouvé avec un compte de plus en plus déficitaire, et l'arrivée de son salaire n'a même pas suffi à combler le trou créé de toutes pièces par sa propre banque !
On mesure bien évidemment ici les énormes riques courus par les banques :
- Si vous avez de l'argent, il est utilisé par la banque pour en tirer des bénéfices par quelques placements juteux.
- Si vous êtes déficitaire, la banque prélève des frais de gestion et autres agios.
Ce qui signifie qu'une banque fait des bénéfices aussi bien sur le passif que sur l'actif. Tout celà de manière parfaitement "légale", bien évidemment.
Et si votre banque fait des "erreurs d'investissement" (cf. Crédit Lyonnais il y a quelques années...), ou doit faire face à un déficit inattendu, l'Etat (oui, au final, vous et moi!) n'hésitera pas à "injecter de l'argent frais" pour "sauver le système économique".
De même, en cas de crise, l'Etat n'hésite pas à donner des millions d'Euros à ses banques pour leur "permettre de prêter aux particulier" !!!
Décidément, j'aimerais pas être banquier, trop de risques...

Payez, payez !!!
vendredi 07 décembre 2007

Pour chaque député non réélu,les Français devront payer 417 120 euros = 60 mois x 6952 euros. C'est simplement la nouvelle indemnité chômage des députés !
JJ BOURDIN, sur RMC, souligne que "les élus de la gauche à la droite sont tous d'accord !" Rarissime, n'est-il pas ? Bien entendu, la plupart des médias n'en parlent pas !
Mais ce n'est pas tout...
A l'issue des 5 ans d'indemnités, les députés non réélus percevront "à vie" 20 % de ce traitement : Soit 1390 euros par mois. Un peu comme un OS chez Renault........
Alors, faîtes des efforts, travaillez pour payer des impots qui serviront à payer les 'golden parachutes' de nos députés.
Mais pourquoi 5 ans ? C'est précisément le temps d'une alternance législative. Ce vote intervient au moment où les candidats nous parlent des efforts que devront consentir les Français pour réduire la dette et dénoncent le train de vie dispendieux de l'Etat !
L'information sur la nouvelle indemnité 'chômage' des députés a été révélée par 'Le Canard Enchaîné' le 7 février 2007. Puis reprise et précisée par le Midi Libre, le 1er Mars 2007. Curieusement, ce sont les seuls médias à en avoir parlé. Silence total du côté des télés, radios ou des autres journaux, habituellement pressés de dénoncer les parachutes en or de certains grands patrons (certes avec raison...).
Pourquoi se taisent-ils sur cette affaire ? Sans doute parce que cette loi a été votée en douce, par tous les groupes politiques, UMP, PS, UDF et PCF, qui savent parfaitement s'entendre lorsqu'il s'agit de s'octroyer des avantages sur le dos des Français. Avant de quiter son perchoir, Jean-Louis Debré a fait voter à l'unanimité et dans le silence complet, une loi pour que désormais, un député non réélu touche pendant 60 mois au lieu de 6 mois son indemnité mensuelle nette qui est à ce jour - selon info sur site Assemblée nationale - de 5178 euros, soit 6 952 euros brut.
Chaque député non réélu coûte donc aux Français 417 180 euros sur 5 ans ! Sans parler ce ce qu'il Leur coûtera "à vie" ! Ces indemnités ont été attribuées aux députés et définies par l'ordonnance N° 58-1210 du 13 décembre 1958. L'indemnité de base est calculée "par référence au traitement des fonctionnaires occupant des emplois de l'État classés dans la catégorie présentement dite hors échelle".
Elle est égale à la moyenne du traitement le plus bas et du traitement le plus élevé de cette catégorie, ce qui correspond au traitement d'un conseiller d'État ayant moins d'une année d'ancienneté dans son grade.
S'y ajoute l'indemnité de résidence, comme pour les fonctionnaires, au taux de 3 % Selon l'article 2 de l'ordonnance précitée :
L'indemnité parlementaire est complétée par une indemnité dite de fonction. Le montant de cette indemnité est égal au quart du montant de l'indemnité parlementaire (indemnité Parlementaire proprement dite majorée de l'indemnité de réside nce).
Depuis le 1er février 2007, les indemnités mensuelles brutes sont les suivantes :
- Indemnité de base : 5 400, 32 euros
- Indemnité de résidence (3 %) : 162, 01 euros
- Indemnité de fonction (25 % du total) : 1 390, 58 euros, soit brut mensuel 6952, 91 euros.
- Cotisation à la caisse des pensions pendant les 15 premières années de mandat : 1 153, 08 euros
- Contribution exceptionnelle de solidarité : 55, 62 Euros
- Contribution sociale généralisée et contribution au remboursement de la dette sociale : 539,55 euros
- Cotisation au fonds de garantie de ressources : 27,00 euros
Avant de quitter la présidence de l'Assemblée Nationale, Jean Louis Debré, nouveau président du Conseil constitutionnel, a fait un joli cadeau à ses amis députés de tous les partis !
Bien entendu cette généreuse 'indemnité chômage' est totalement inconditionnelle, et l'heureux bénéficiaire de cette jolie rémunération de 5 ans, n'est tenu à aucun engagement quelconque, comme par exemple justifier de la recherche d'un nouvel emploi, d'une visite mensuelle auprès d'un conseiller ANPE, ou d'une activité justifiant cette 'aide sociale'... Bref, tout ce qui est demandé à des chômeurs ordinaires.
Voilà de quoi crève la République, de la corruption de ses élites, car évidemment aucun parti n'a protesté, vu que tous bénéficieront des largesses de M. Debré.
Si vous êtes scandalisé et refusez d'être pris pour un con, diffusez au moins ce message!
Sinon contentez-vous de payer !
Vive la République bananière ! Vive la France !

Equilibre...
mardi 13 novembre 2007
Si la nature entière répondait à l'homme comme il lui parle,
peut-être
comprendrait-il quelque chose...
(photo source : quelque part sur le net)
L'homme est le seul animal qui commette autant d'idioties et qui soit
capable de tuer "pour le plaisir".
Connaissez-vous un seul
autre animal qui soit assez sadique pour massacrer les bébés d'une autre
espèce simplement pour en récupérer la peau ?
Ya-t-il
au monde un autre animal prenant plaisir à faire souffrir ses congénères
en les brûlant vifs ou en les massacrant à la machette ?
Ou
qui massacre ses semblables parce qu'il ne pensent pas comme lui, et ne
croient pas aux mêmes sornettes ?
Connaissez-vous un seul
prédateur qui fasse souffrir sa proie un maximum, comme certaines
peuplades le font aux chiens avant de les tuer, parce que cette
souffrance est supposée décupler la puissance aphrodisiaque de la
nourriture ainsi traitée ?
Avez-vous vu une seule espèce
méprisant à ce point la planète dont elle dépend pour vivre ?
L'homme
est le cancer de la terre.

T'es pas riche, t'as tout faux !
mercredi 12 septembre 2007
Mais pour qui nous prend-on ? Qui sont ces tout-puissantsQui décident pour nous ce que seront nos vies,
Et comment nous dépenserons le peu d'argent
Que nous leur volons presque en usant notre vie ?
Et qui fait leur richesse si ce n'est le pékin
Qui consomme ou qui meurt, au mieux de leurs besoins ?
Ce pékin qui touche deux sous pour fabriquer
Ce qu'on lui revendra au prix fort du marché ?
A coup de prospective et de calculs savants,
Ils taxent et ils imposent, ils étudient les prix
En se pliant aux lois qu'eux-mêmes ont défini
Pour n'être pris de court en aucune occasion.
Ils congressent, il colloquent, ils supputent, ils prospectent,
Ils vont de séminaire en assemblée d'étude,
Et puis ils légifèrent, ils statuent, ils promettent
Un monde bien meilleur et sans vicissitude.
Et puis quand le pékin commence à réagir,
Quand il trouve qu'en haut on se moque un peu trop
Et que la vie peut être vécue sans souffrir,
Du moins en souffrant moins que dans un tel chaos,
Ils changent de régime; D'un bord, passant à l'autre
Ils rénovent la forme en conservant le fond,
Le pékin semble heureux, mais il sent bien qu'au fond
C'est le même caca dans lequel on le vautre.
Oh! mais on le respecte, ce bétail si précieux.
On choisit ses mots d'ordre, il suit sans rechigner.
Et si de sa santé on prend soin quelque peu,
C'est pour être bien sûr qu'il pourra acheter...
D'ailleurs, cette santé, Quel trésor en puissance!!!
Quand la bête est malade, vite il faut la soigner;
Mais dans un même temps, on doit, bien entendu
Laisser la maladie commencer ses ravages;
Car comment rembourser des riches les dépenses:
Hopitaux, matériel, cours, formations et stages ?
On contraint à payer ceux qui ne peuvent plus.
Et on maintient en vie l'outil à consommer...
On soigne sans vergogne, sans espoir, à tout prix,
On soigne pour les soins, et non pas pour la vie,
On soigne sans répit des condamnés à mort,
On soigne avec emphase. Et on gagne un peu d'or...
La vie est ainsi faite, le pauvre est appelé
A devenir plus pauvre au fil de ses efforts.
Le riche quant à lui, de jour en jour plus fort
Extorque, vole et pille, serein et protégé.

Notre voisine, c'est plus Géraldine...
lundi 10 septembre 2007

Premier contact sympa. Un bonjour, un "oh, mais vous parlez anglais, ça tombe bien, je voudrais tant améliorer le mien !"...
Eh puis est arrivée la suite, toute empreinte de "J'aime pas", "ça me dérange", "Le propriétaire m'a dit que", "Je refuse de", etc ...
A peine arrivée, "Blondie" c'est le surnom que nous lui avons donné ma femme et moi a commencé par décréter que la poubelle, installée dans la cour depuis au moins deux ans, à la satisfaction de tout le monde, la dérangeait parce qu'elle pouvait la voir de sa fenêtre. Elle a donc décidé de la mettre ailleurs dans la cour. Comme par hasard, elle n'a rien trouvé de mieux que de l'entreposer à l'autre bout de la propriété, juste devant la fenêtre d'un autre locataire....
Quelques jours après son arrivée, elle n'a pas hésité à affirmer à l'un des locataires que nous avions "le droit de passage" dans la cour. Ouaf ouaf, nous avons l'habitude de partager tous ensemble un apéritif ou un barbecue de temps en temps , et quel autre emplacement que ladite cour pour ça ? Ensuite la bicyclette... Un des locataires entreposait sa bicyclette dans la cour, antivol accroché à une gouttière; Blondie lui a signifié qu'il devait ôter son vélo de là, parce qu'il était trop près de chez elle, et que, étant en plein déménagement, elle aurait "un tas de choses à entreposer à cet endroit". Elle a ajouté, à l'attention de son compagnon, que celà risquait d'abîmer la gouttière. Quinze jours après l'emménagement, les seules choses entreposées à cet endroit sont les deux bicyclettes de Blondie et de sa fille, accrochées par l'antivol à la gouttière tant menacée par la bicyclette d'autrui...
Elle est arrivée avec son chien. Pas de problème à priori, dans un environnement où coexistent déjà quatre chiens et une pincée de chats (quatre ou cinq, en fonction de la saison et de l'humeur des amateurs de chats.
Dès le début, Blondie a laissé sa porte ouverte, afin de permettre à sa chienne de sortir quand bon lui semblait. Pas de problème jusqu'au moment où elle s'est attaquée à ma tendre et chère (qui a su heureusement esquiver en refermant précipitamment la porte entre elle et la chienne).
Deux jours après, notre voisin du dessus (le voisin à la bicyclette) s'est fait attaquer également, et mordre. Bon, elle n'a pas arraché un morceau, mais tout de même... Blondie n'a rien trouvé de mieux que d'enjoindre à ce voisin de venir "faire connaissance" avec sa chienne !!! Un comble, d'autant plus qu'elle n'a pas hésité à dire à son compagnon, discrètement comme il se doit, "oh non, il n'a pas été mordu, il a juste eu peur" !!!! Menteuse, va...
Deux jours après, c'était à mon tour. Je revenais de ma promenade vers la poubelle (oui, celle soigneusement installée à perpète les zouilles par Blondie, et je croise cette chienne (non, pas Blondie, l'autre...). Elle se met à grogner sans raison autre que le besoin de le faire, ses dents se découvrent. Craignant pour ma main (oui, j'en ai encore besoin malré mon âge avancé...), je replie le bras en rouspétant. Blondie apparaît, m'enjoint de faire ami-ami avec la chienne, comme elle avait tenté de le faire avec les victimes précédentes. Il ne me semble pas normal d'avoir à faire beau-beau avec un chien nouvellement arrivé, agressif, et laissé à lui-même dans un endroit qu'il ne connaît pas. Je refuse donc, et voilà que Blondie essaie de me mettre l'altercation sur le dos, prétextant que j'ai levé la main sur sa chienne !!! Menteuse, va...
Entre-temps, ma compagne, profitant d'une journée ensoleillée, étend un peu de lessive dehors, devant notre fenêtre. V'la-t-y pas que Blondie lui dit "Vous savez, c'est pas très esthétique, la lessive dehors !" La réponse ne se fait pas ettendre : Rassurez-vous, je laisse mes petites culottes à l'intérieur, avec un sourire d'une oreille à l'autre. Qu'est-ce que j'aime ma femme !... Deux jours après, Blondie mettait du linge à sécher dehors... Deux poids deux mesures, c'est comme ça que ça marche...
Bon, nous avons décidé de provoquer une réunion barbecue, incluant tout le monde, bien entendu, afin d'essayer de mettre un peu d'huile dans les engrenages. Si ça ne marche pas, l'huile sera sur le feu, et nous verrons qui se brûlera...

Retour de vacances
mardi 07 août 2007

Ca y est, le vacances d'été sont terminées, du moins pour nous. Une pub
placardée un peu partout a retenu toute mon attention cet été. Aides met
les bouchées double pour essayer d'enrayer le SIDA, ce fléau inconnu de
nous, soixante-huitards, à l'époque où nous avons eu le "privilège" de
pouvoir forniquer (faible de temps en temps aussi...) sans souci, et
sans risque de perdre notre vie. Un sourire, un joint, et nous étions
partis pour une soirée cool à deux ou à plusieurs, où le plus important
était de rendre tout le monde heureux. Puis le SIDA est venu jeter un
énorme pavé dans la mare. Pas question de laisser les gens tranquilles.
Cette pub m'a interpelé pour deux raisons.
Tout d'abord, quand
on se souvient des réactions des "bien-pensants" de l'époque 68 à propos
de la sexualité des jeunes, on peut être quelque peu surpris par cette
sorte de "normalisation" de la relation sexuelle occasionnelle, les
"nouvelles rencontres" semblant se traduire inévitablement par un
rapprochement sexuel.
Ensuite, les animaux choisis, quand on
réfléchit aux symboles généralement acceptés, véhiculent à l'évidence un
certain mépris envers les individus concernés. La sauterelle
représentant l'élément féminin n'a rien de flatteur, tout le monde sait
ça, et le bourdon, butinant de fleur en fleur en pur égoïste, sans
jamais produire quelque chose d'utile, n'augure rien de mieux concernant
l'élément masculin. Mais bon, ça passe inaperçu, et tout le monde
sourit, rien de plus... Pour ma part, je déplore que l'espèce humaine
soit de plus en plus considérée comme du bétail, en quelque sorte, et
qu'elle ne s'en rende même pas compte...
Ces vacances nous ont
fourni une fois de plus notre inévitable lot de beaufs. Je vous jure que
j'ai encore vu, en 2007, un représentant de la petite ceinture arborant
fièrement un "boxer-short" en nylon du plus beau bleu (bon, pas vraiment
net...), associé à un marcel plutôt douteux. La pâleur malsaine de la
peau de ce représentant de la beaufrérie tranchait avec les chaussettes
qui avaient dû être blanches, portées dans des sandales en plastique
souple translucide jaunies. L'ensemble était fièrement protégé du soleil
par une casquette dite "de marin" qui aurait pu en abriter trois comme
lui.
Je me suis retourné de désespoir, et mon regard a été
immédiatement accroché par un couple qui n'avait guère à envier au
premier spécimen. Elle, sorte de sac adipeux sur pattes, arborait un
string sombre sous une jupe quasi-transparente qui laissait deviner les
pustules dont semblait être garnies ses fesses de Ottentot, et étalait à
la ronde une vue imprenable sur un décolleté qui manifestement était le
résultat d'une totale inadéquation entre la taille de son soutien-gorge
et l'immensité d'une poitrine gélatineuse que cet ustensile était bien
incapable de contenir. Lui, short ma foi tout simple, grosses chaussures
de marche avec d'épaisses chaussettes de laine roulées, un "bob" blanc
complètement passé de mode et à l'évidence amoureusement entretenu
depuis presque un demi-siècle , effiloché et informe, et une chemise à
fleurs à faire rougir le plus extravagant excentrique des iles du
pacifique.
Dois-je ajouter pour faire bonne mesure que ces
apparitions se sont produites non sur une quelconque plage du sud à la
mode, mais dans un tout petit supermarché d'une Bretagne campagnarde?

Comment installer Vista ?
mardi 12 juin 2007
Rien de plus simple, suivez le mode d'emploi...
Télécharger flash player pour voir le film. |

Philosophies et religions
jeudi 07 juin 2007

Philosophies, religions, même combat ! L'homme a ceci d'étrange, il
possède une partie irrréductible d'irrationel. Elle lui sert avant tout
à faire face à ses propres déficiences, à ses propres peurs, à l'aide
des illusions les mieux adaptées à sa personnalité. La simple idée d'un
être supérieur qui décide de tout donne à un grand nombre un espoir
infini. Il suffit en somme de se conformer à la "Loi" pour avoir de
grandes chances de faire partie des "élus" le moment venu, d'être
protégé et de n'avoir plus rien à craindre. La première dérive évidente
de ce système est la surenchère. Pour être certain de bien faire, on en
fait un peu, voire beaucoup plus. C'est l'escalade menant en droite
ligne à l'extrémisme religieux qui, comme tout extrémisme, entraîne
immédiatement l'intolérance et la violence. Tout individu non adepte de
"la vérité" devient indésirable, voire exterminable sans appel, même au
nom d'une religion dite "tolérante". La notion moyennageuse d'hérésie
n'est somme toute pas si loin.
Loin de moi l'idée d'attaquer une
religion ou une philosophie en particulier. Mais cette situation où
l'être humain est inféodé à des croyances superstitieuses me semble
hautement criticable. Et à chaque fois que l'on tente de comprendre, en
posant quelques questions, on aboutit très vite à des notions de
"mystère" qui dépassent l'entendement humain. Donc en gros, "Ce que vous
ne comprenez pas, vous devez l'admettre, parce que vous êtes très loin
d'être "au niveau". C'est un peu facile, non ?
D'autant
plus que ceci nous est asséné par de simples humains (bon, avec un
costume spécial, la plupart du temps...)
Ce besoin de
transcendance est apparemment commun à toutes les classes sociales.
Simplement, la réponse choisie va justement dépendre de ladite classe.
Les classes les plus frustes, et dans un même temps les plus directes,
vont se contenter de quelques affirmations sans preuve et de quelques
pseudo-miracles pour se lancer dans une croyance aveugle, mais tellement
rassurante...
Plus le niveau culturel s'élève, plus se fait jour un
besoin de complexité, qui va de pair avec l'idée d'être "au-dessus du
lot". Ca semble énorme, mais c'est vrai ! Et ce sont justement ces
individus qui vont répéter inlassablement des formules toutes faites (je
n'en citerai aucune, conscient de ne pas pouvoir être exhaustif), sans
même les comprendre, simplement parce que "les sonorités" de ces
formules sont supposées apporter tous les bienfaits possibles de ce
monde et des autres à ceux qui les prononcent...
Une autre technique de bourrage de crâne fait appel à un vocabulaire
volontairement complexe, et à tellement d' "états" possibles, que le
néophyte s'y perd à coup sûr.
Prenons un exemple, tiré
d'une certaine forme du boudhisme thibétain. A l'occasion d'une brève
consultation de quelques textes ayant trait à cette philosophie, j'ai
noté (il s'agit juste d'un extrait, bien entendu...) :
- Les 18 éléments
- Les 12 sphères
- Les 9 stades mentaux
- Les 6 forces
- Les 4 attentions
- Les 8 activités mentales
- Les 5 fautes
- Les 6 perfections
- Les 4 réunions
- Les 6 pratiques préparatoires
- Les 5 agrégats
- Les 6 catégories de distraction
- Les 5 identités
Devant une telle pléthore, j'ai renoncé à aller plus loin. Il semble
évident que le but de la manip est de forcer l'aspirant à l'humilité la
plus totale devant l'immensité des connaissances à engranger avant
d'avoir la moindre chance d'être, ne serait-ce qu'un disciple de base.
Bien
entendu, ces 94 définitions ne sont qu'une partie de l'iceberg. Inutile
de dire que les chances d'accéder à un statut autre que "pauvre
disciple" sont quasi-inexistantes, sauf à passer tout votre temps à
essayer d'ingurgiter ces fadaises, ce que nombre d'individus, même non
préparés parce qu'occidentaux, n'hésitent pas à faire, sacrifiant ainsi
la majeure partie de leur vie dans une quête éperdue d'espoirs
dérisoires...
Donc il faut toute une vie pour assimiler cette structure complexe, mais
on vous promet que si vous n'avez pas réussi durant cette vie, vous
pouvez revenir pour un essai supplémentaire... Mais ne vous avisez pas
de changer d'école en cours de route, autrement vous avez tout à
recommencer!! Ce qui est accrocheur dans l'affaire, c'est que vous
pouvez en fait remettre ça 283 fois si nécessaire (dans une nouvelle
vie, celà va sans dire... Pas de limite (donc, grosso modo, vous
arriverez au "bon bout" un jour au l'autre).
Foutaises !!!
tout ceci me fait irrémédiablement penser à la carotte que l'âne tente
désespérément d'atteindre. Et pendant ce temps-là, on travaille pour la
communauté, on fait des quêtes, des dons, on fait vivre le chef de
groupe, l'idole devrais-je dire, bref l'être humain qui "montre la voie".
On
peut se permettre de penser que si l'une quelconque de ces religions ou
de ces philosophies avait raison, après des siècles d'existence, ça se
saurait, non ?
Et si pour seules "preuves" on a de soi-disant
miracles, ou une acceptation aveugle de l'adversité sous prétexte de
volonté divine ou de kharma, cela me semble proprement indigent et tout
à fait subjectif.
Tous ces systèmes ont en commun certains points comme :
- Seule nos croyances sont les bonnes.
- Tous ceux qui défendent d'autres idées sont des mécréans ou des pauvres gens qui n'ont rien compris, mais de toutes manières condamnables, voire des ennemis à combattre pour faire triompher les "vraies valeurs".
- Ceux qui n'y croient pas sont simplement trop limités intellectuellement pour comprendre. (on voit la grosse ficelle: les adeptes, eux, sont bien supérieurs à ces incroyants...)
- Si vous voulez obtenir l'accession au niveau supérieur, il vous faut d'abord croire aveuglément, aussi longtemps que nécessaire, jusqu'à ce que votre esprit soit assez "élevé" (ou "éveillé", etc...) pour accéder à la compréhension nécessaire. Grosso modo, "fermez-la, croyez aveuglément, et quand le temps sera venu, vous ferez partie des initiés".
- Il restera toujours un certains nombre de "mystères" à croire sans se poser de question, et dont la simple appréhension est réservée à l'élite d'entre les élites.
Et le commerce va bon train, vente d'icônes, de chandelles, de moulins à
prières, de CD d'endoctrinement ou de "réconfort", oboles nécessaires
pour s'attirer quelque bonne grâce, entretien nécessaire de l'idole,
prêtre, etc... qui n'a aucun temps, celà va sans dire, à consacrer à sa
propre survie. On sait pourtant combien sont condamnée les femmes dites
"entretenues", mais là, non, aucune réaction, c'est normal de payer pour
l'arnaqueur en chef, quitte à friser l'illégalité !!!
Car
il faut bien admettre que le(s) seul(s) réel bénéficiaire(s), en espèces
sonnantes et trébuchantes bien sûr, de toute cette mise en scène, c'est
l'idole (ou l'organisation) en question. Tous les autres n'ont qu'espoir
et promesses. Et ça marche!!!!
Mieux vaut ne pas essayer
de discuter, d'argumenter, de faire appel au bon sens, pour éviter de
devenir l'incroyant, l'infidèle, l'ignorant qu'il faut absolument
détruire avant qu'il ne répande la mauvaise parole.
Et la gangrène s'installe, exploitant les peurs viscérales de l'être humain...
Edited on: jeudi 23 octobre 2008 5:33 PM
Categories: Culture, Religion/philosophie

Extrémisme
dimanche 03 juin 2007
Religion = tolérance. Toutes les religions et les philosophies
revendiquent d'être tolérantes. On aimerait tellement y croire... Voici
une des raisons qui me font définitivement hésiter entre "pas de
religion" et "pas de religion". La vidéo ci après est violente. Il
s'agit de l'hystérie collective d'une horde humaine (je devrais plutôt
dire "de prédateurs sanguinaires"...) qui aboutit à la lapidation (oui,
oui, à notre époque !!!) d'une jeune fille qui a osé transgresser la
Loi, et s'est permis de rencontrer et discuter avec (peut-être tomber
amoureuse d' ???) un garçon d'une CONfession différente. Si le coeur
vous en dit, vous pouvez la voir en
cliquant ici. Je vous répète que c'est violent. Le fichier est gros
(7,6Mo).
Il est intéressant aussi à cette occasion de se poser des
questions quant à la parfaite égalité entre l'homme et la femme... Si
c'était un garçon rencontrant une fille d'une autre conFESSion, y
aurait-il lapidation à coup sûr de la même manière, c'est à dire
perpétrée uniquement par des personnes du sexe opposé ???..........
Edited on: mercredi 12 septembre 2007 10:06 PM
Categories: Culture, Religion/philosophie

Nouveau président
A bicyclette !
mardi 08 mai 2007

Ah! la bicyclette, le vélo pour parler plus simplement... Ci-contre,
premier tour de France en 1903, Maurice Garin court en veston, comme
beaucoup de ses collègues et rivaux, certains arborant même fièrement un
canotier.
Un demi-siècle plus tard, j'avais 6 ans, j'ai eu la chance
d'enfourcher ma première bicyclette, rouge et rutilante. Ce fut le début
d'une grande aventure, personnelle, soit, mais réelle, qui m'amena, une
dizaine d'années plus tard, à "avaler" 100 km en trois heures, sur un
"demi-course".
Je n'ai jamais porté de veste ou de veston
pour rouler, mais une tenue de tous les jours, avec pinces à vélo,
semblait en parfaite adéquation avec ce genre d'activité.
Maintenant, plus d'un siècle après ce premier tour de France, la vie m'a
éloigné de ces premières amours, mais je n'ai jamais cessé de regarder
autour de moi.
Et ce que je vois de nos jours m'abasourdit. Le
moindre amateur de bicyclette a besoin d'un Cuissard, d'un maillot, d'un
sous-maillot, de jambières, d'un débardeur, de chaussettes, d'un
corsair, de chaussures tout cela "special cycliste", bien entendu, d'un
casque aérodynamique, aux découpes futuristes, d'un couvre-selle,
d'apport énergétique, d'aliments spécifiques, sans oublier lunettes et
bidon, avant même d'aligner les premiers kilomètres. Tous calculs faits,
un équipement juste "décent" vous coûtera 500 euros.
Quant
à la bicyclette elle-même, 18 vitesses (voire 30...) ne sont pas de
trop, quand un Garin grimpait le mont Ventoux sans le moindre
dérailleur...
Il me semble que le surnom de "petite reine" n'a
jamais mieux convenu que maintenant quand on voit qu'un vélo "standard"
pour amateur se paye couramment entre 1000 et 3500 Euros! Bien entendu,
tout amateur qui se respecte visera le cadre carbone (3000 euros), et
les roues carbone (1200 euros pièce) pour la sensation de légèreté
maximum... On passe alors dans la gamme au-dessus, où il faut composer
son vélo pièce par pièce, et alors les 8 à 10000 euros sont vite atteints.
Bien
entendu, je ne parlerai qu'à peine de ces amateurs qui, pour aller
acheter des cale-pieds, n'hésitent pas à emporter avec eux un peson ou
une balance de ménage pour être sûrs d'acheter les plus légers...
J'ai eu le culot, devrai-je plutôt dire l'impudence, de poser des
questions à ce sujet à un de ces modernes "découvreurs" du sport
cycliste. Je ne me suis pas fait insulter, non, mais les réponses qui
m'ont été données m'ont relégué au rang des premiers dinosaures.
Et
pourtant, j'ai fait du vélo, je partais le dimanche de chez mes parents,
pour une randonnée de quatre ou cinq heures, tantôt tout seul, tantôt
avec quelques copains, tous en tenue de tous les jours, et nous avions
du bon temps à revendre. Pas de compétition, ou si peu... Simplement de
bons moments partagés, des souvenirs qui se forgeaient sous nos yeux,
l'apprentissage de l'entr'aide amicale, sans casque ou cuissard.
Apparemment,
maintenant, sous des dehors super-amicaux, rien ne peut exister sans une
rivalité ou de réussite, ou d'équipement. Là où j'ai été habitué à
chercher le plaisir, il est de bon ton maintenant de chercher la
compétition.
Je suis décidément stupide et d'un autre âge...

Vos thons, vos thons...
lundi 07 mai 2007
Hé oui, on a vos thés ! Mais pourquoi vos tétons ?
Pour
officialiser que nous l'avons dans l'fion !
(photo source : Flickr)
"Exercez vos droits, votez", qu'il disaient. Pour Bush, c'était truqué,
tout le monde l'a su. Simplement, pas de la bonne manière. Tromper tout
le monde en faussant les résultats d'une machine à voter pratiquement au
vu et au su de tout un chacun, c'est rudimentaire.
Par contre,
travailler à mettre en place les "bons" candidats, les aider même (aussi
discrètement que possible, bien entendu...), en sachant pertinemment
qu'ils n'ont aucune (ou si peu de) chance, ceux-ci vous sont bien
entendu redevables, ce qui veut dire que vous avez toutes les chances de
récupérer leurs désistements. Travailler par ailleurs, et plusieurs
années à l'avance, à discréditer les sérieux opposants possibles, et
descendre en flammes, par patron interposé, tous ceux qui tenteraient de
publier un peu trop de la cruelle vérité, ça c'est le fin du fin. Les
péripéties sont noyées dans le fatras de la vie politique quotidienne,
et n'apparaissent à peu près clairement qu'aux quelques-uns qui sont
assez fous ou assez utopistes pour suivre la politique de très près et
passer des jours à faire des rapprochements et des recoupements.
Et
dans quelques années, quand les choses seront devenues insoutenables,
tout le monde vous dira: "Je ne comprends pas, qui a pu voter pour ça ?
En tout cas, pas moi !!!"
Et comme à l'accoutumée, la balle
changera de camp, et les nouveaux élus nous diront "C'est pas notre
faute, c'est ceux d'avant. Maintenant on doit redresser la barre, vous
devez donc faire un effort et accepter nos nouvelles taxes destinée à
régler leurs erreurs".
Après tout, c'est l'habitude, aussi
loin que ma mémoire puisse porter, j'ai toujours connu ça.
Mais oublions tout ça, emboîtons le pas à la horde aveugle, et vos thons
vos thons.
Edited on: vendredi 07 septembre 2007 3:03 PM
Categories: Comportement, Société

Foute-balle
lundi 16 avril 2007

Je hais le football. J'ai jamais aimé ça, et je crois que je mourrai
avant d'avoir changé.
Pierre Desproges, que je cite ci-après, a
exprimé ça bien mieux que je ne le pourrais :
16 juin 1986
Voici bientôt quatre longues semaines que les gens normaux, j'entends les gens issus de la norme, avec deux bras et deux jambes pour signifier qu'ils existent, subissent à longueur d'antenne les dégradantes contorsions manchotes des hordes encaleçonnées sudoripares qui se disputent sur gazon l'honneur minuscule d'être champions de la balle au pied.
Voilà bien la différence entre le singe et le footballeur. Le premier a trop de mains ou pas assez de pieds pour s'abaisser à jouer au football.
Le football. Quel sport est plus laid, plus balourd et moins gracieux que le football ? Quelle harmonie, quelle élégance l'esthète de base pourrait-il bien découvrir dans les trottinements patauds de vingt-deux handicapés velus qui poussent des balles comme on pousse un étron, en ahanant des râles vulgaires de boeufs éteints ?
Quel bâtard en rut de quel corniaud branlé oserait manifester publiquement sa libido en s'enlaçant frénétiquement comme ils le font par paquets de huit, à grands coups de pattes grasses et mouillées, en ululant des gutturalités simiesques à choquer un rocker d'usine ? Quelle brute glacée, quel monstre décérébré de quel ordre noir oserait rire sur des cadavres comme nous le vîmes en vérité, certain soir du Heysel où vos idoles, calamiteux goalistes extatiques, ont exulté de joie folle au milieu de quarante morts piétinés, tout ça parce que la baballe était dans les bois ?
Je vous hais, footballeurs. Vous ne m'avez fait vibrer qu'une fois : le jour où j'ai appris que vous aviez attrapé la chiasse mexicaine en suçant des frites aztèques. J'eusse aimé que les amibes vous coupassent les pattes jusqu'à la fin du tournoi. Mais Dieu n'a pas voulu. Ça ne m'a pas surpris de sa part. Il est des vôtres. Il est comme vous. Il est partout, tout le temps, quoi qu'on fasse et où qu'on se planque, on ne peut y échapper.
Quand j'étais petit garçon, je me suis cru longtemps anormal parce que je vous repoussais déjà. Je refusais systématiquement de jouer au foot, à l'école ou dans la rue. On me disait : « Ah, la fille ! » ou bien : « Tiens, il est malade », tellement l'idée d'anormalité est solidement solidaire de la non-footballité.
Je vous emmerde. Je n'ai jamais été malade. Quant à la féminité que vous subodoriez, elle est toujours en moi. Et me pousse aux temps chauds à rechercher la compagnie des femmes. Y compris celle des vôtres que je ne rechigne pas à culbuter quand vous vibrez aux stades.
Pouf, pouf.
Pierre DESPROGES
![]() |
![]() |
![]() |

Piège à con...tribuables
mercredi 28 mars 2007
Copie d'une lettre envoyée au Centre Automatisé de Constatation des Infractions :

J’ai eu le “plaisir” de découvrir à mon retour de congés un avis de
contravention pour excès de vitesse.
Je dois reconnaitre qu’un
kilomètre par heure au-delà de la limite change tout !!! Ca représente
en fait un tout petit peu moins de 0,91% de dépassement, ce qui est
proprement impardonnable !
Je m’acquite donc immédiatement de ma
“dette“ envers la société (90 Euros, tout de même...), mais quelques
questions demeurent.
Par exemple, je suis revenu de Carrefour ce
soir, en respectant scrupuleusement le 90km/h de rigueur sur cette
portion de route. J’ai été dépassé par, au bas mot, 20 véhicules qui
m’ont “laissé sur place”. Il ne s’agissait nullement de 0,91% de
dépassement, vous vous en doutez !
Et personne pour empêcher ce
comportement, aux yeux de tout un chacun bien plus dangereux
(dépassement sans visibilité, par exemple) que 0,91% d'excès de vitesse
sur une autoroute, de surplus à faible circulation au moment où j’ai été
“flashé”.
Autre questionnement : La rue saint-M...achin..., où nous habitons,
semble tranquille, mais un certain nombre de jeunes inconscients, qui
ont probablement comme seul faire-valoir leur automobile, ne se soucient
guère de mettre en péril la vie des piétons du quartier. De toute
évidence, les vitesses qu’ils pratiquent ne leur permettent pas de
rester maitres de leur véhicule. Si par hasard on risque un geste
d’apaisement, pour leur demander de ralentir un peu, certains n’hésitent
pas à s’arrêter, faire marche arrière, et venir vous agresser
verbalement, voire vous menacer avec un couteau (oui, oui, dans cette
petite ville calme de Fontainebleau !).
Là encore, les services de
police se montrent cruellement absents.
Je conçois fort bien qu’il soit beaucoup plus facile, beaucoup plus
juteux et beaucoup moins coûteux de dresser des contraventions en
aveugle pour 0,91% de dépassement, là où on est pratiquement certain que
la pêche sera fructueuse (autoroute, sortie d’autoroute, ligne droite
large et dégagée) que de s’investir là où il y a de vraies nécessités
afin de sécuriser réellement la vie du citoyen. Je n’irai pas jusquà
parler de “relever les compteurs”, ce serait insultant (et là n’est
certes pas mon intention) à l’encontre des services de police qui sont
de toute évidence une nécessité première dans notre société.
Mais
l’histoire montre que la “frappe en aveugle” n’a qu’un temps, et que ses
inconvénients à moyen et long terme sont bien plus conséquents que ses
avantages. J'espère simplement qu'il sera possible un jour d'aller
au-delà de ce genre de "punition", au demeurant si facile à contourner,
et que bientôt l’aveuglement fera place à la raison tolérante qui a
jusqu’à présent fait que la France est un pays si agréable à vivre.

Art et facts
lundi 26 mars 2007
L’Art ! Le grand mot est lâché !
Oui, je dessine, je
fais des photos depuis plus de 40 ans. Je ne fais que jouer avec des
images. Dans chacun de mes pastels, dans chacune de mes photos, j’essaie
simplement d’enregistrer ce que je vois, et la manière dont je le vois.
Où est l’art dans tout ça ? Je dois avouer que je n’en ai rien à battre. Et ce mot a tellement été galvaudé qu’il n’a maintenant d’autre signification que profit, argent, célébrité, moyen d’être “reconnu”. Peu ou pas à voir avec émotion, instant privilégié, partage, beauté, découverte, initiation ou émerveillement.
Il y a trop de belles choses à regarder ou à faire, je ne veux pas perdre mon temps à m’intéresser à des “Œuvres d’art” que je pourrais créer le matin dans mes toilettes après avoir mangé la veille trois kilos de prunes. Car tout est “art”, maintenant, et votre papier toilette usagé, bien encadré, devrait se vendre, pour peu que vous ayez "le nom qui va bien" et que l’on trouve le “bon argument de vente”.
Il serait vain de vouloir énumérer ici tout ce qui me paraît être très loin d'une démarche réellement artistique (goudron et plumes, polystyrène attaqué à l'acétone ou au vernis à ongles, collage d'objets hétéroclites sur un support aussi inhabituel que possible, le tout avec une grande part laissée au hasard .......). Il me semble que le simple assemblage de plusieurs objets ou une logorrhée rythmée et résolument agressive ne procède pas automatiquemet d'une démarche artistique, loin s'en faut. Qui croit pouvoir amélioer des œuvres majeures du passé en les déformant, en les trempant dans le caca actuel des "artistes" en mal d'inspiration ?
Sous prétexte que l’horreur est bien plus courante que la beauté dans le
monde des humains, il semble de bon ton de représenter du sang, des
tortures, de la violence, sous le couvert de l’art.
Ou doit-on
nommer “art” la simple qualité technique d’une réalisation ?
Peut-être,
si on triture une photographie pour lui faire exprimer ce qui n’avait
aucunement été enregistré sur la pellicule, est-on un “artiste” ?
Non,
je ne puis me résoudre à nommer “art” ce qui fait peur, impressionne par
sa technicité, ou désoriente par tricherie exacerbée.
L’art aujourd'hui est beaucoup trop souvent celui de se payer la tête des gens.
